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Ces journalistes qui se prennent pour Marcel Béliveau

12 avril 2010

La bible de référence, obligatoire dans les écoles de journalisme !

Franchement, le métier de journaliste se barre en couilles ! Quand les journalistes confondent information et Surprises sur prise, ça donne une belle image de la profession ! Les inflitrés, sur France 2, avait lancé la mode des caméras cachées et continue à faire polémique (pour d’autres raisons liées à l’éthique journalistique). Cette émission digne d’un mauvais reportage d’Entrevue, bafoue sans cesse les codes de déontologie du métier… mais continue d’être présentée par le monsieur JT de la chaîne, David Pujadas. Et deux jours après la dernière en date des Infiltrés, rebelote. Toujours sur France 2. Mais pas avec n’importe quel programme, cette fois : Envoyé spécial. Une journaliste, Elsa Fayner, (qui avait déjà bossé sur les conditions de travail dans la grande distribution pour… Les infiltrés) s’est faufilée dans un call-center en s’y faisant embaucher. Bon, il est vrai qu’elle avait d’abord formulé une demande d’autorisation de filmer, en bonne et due forme. Mais est-ce une raison suffisante pour entrer dans un endroit en caméra cachée ? A priori, non. On devrait fournir à ces journalistes une carte de presse à points : à chaque infraction au code de déontologie de la profession, ils perdraient leurs points. Et après la perte de leur sésame, pour redevenir ensuite journaliste, direction l’école pour qu’on leur serve une louche de valeurs morales. Cette méthode permettrait en plus de faire baisser les chiffres du chômage dans la profession. Franchement, entre les consommateurs d’informations que nous sommes et le ministère du travail on serait tous gagnants, non ?

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